Plongez-vous dans le monde de Zamok!
Art of B.I.D / Art du B.I.D.
Creating silence movements questions deep presence
Visualisez-vous la Perskin?
Do you see the Perskin?
Photo de Serge Gutwirth
Ce monsieur, Sergent Bonvoeux, a réalisé un incroyable reportage photo sur le workingprocess du projet Nénuph'air de la Contrée des Vents Tripotants de la Caravane du Zoublistan. Il avait une photo de Sôlô du Zamok datant de la journée sans voiture. Cette photo lui a servi de carte de viste.
This picture was used as a visit card for a the one who did the picture, Serge Gutwirth. He did an amazing work during the installation and realisation of the Nenuph'air.
Have a look at: Le lien direct vers le reportage : http://users.skynet.be/panoman/elemsDEF/NB.html
A link to his website : Le lien direct vers son site:
Après avoir rencontré Per Spildra Borg en Tchéquie lors d'un stage de chant Tzigane avec Ida Kélarova nous l'invitons à Chalon pour venir voir la première de Yesiam.
Per est norvégien, il arrive avec ses trois enfants, sa tente et ses pô de Yaks ou autres bêtes lapones. Par haZard il arrive le jour de mon anniversaire donc cadô! Je me vois offrir une de ces pô à l'odeur envoutante.
De retour dans nos contrées je créé Anatoli Perskin, Anati et Olivier donne Anatoli (le Yesiam de nos noms) et Perskin, la pô de Per en english. Je raconte l'histoire de la fille aux yeux noirs, occhi tchiornié occhi sgouznié, au cabaret des "riches clairs".
Là Michel (Gurudji) est présent. Il invite Laurent (Faramouz) qui vient voir. A la fin du spectacle je rencontre Laurent et lui donne des flyers pour un stage de danses sacrées qu'Anati et moi organisons. En parallèle nous jouons les Flying Camels, apparition dansée. Comme vous voyez les costumes étaient déjà zoublistanais.
Laurent découvre les danses et tombe amoureux. Peu de temps après le cabaret, la Fanfare du Zoublistan joue à la Hulpe puis part à Moscou. Ô que je désire en faire partie!
De retour d'Angoulème une place se libère. Anatoli Shri Perskine intègre le Zoublistan comme empereur de l'île du Zamok. Bientôt tout le zoublistan l'appellera Zamok.
Ô mes vies...
Ô prochaine épisode, la collection en action.
L’arbre mort
ZAMOK
« …dans la rosée des petites choses, le cœur retrouve son petit matin et ainsi il s’en trouve rafraîchi. » Khalil Gibran
S’il m’était donné de dire toute la vérité, je la dirais sans hésiter. L’histoire que je vais vous conter est la mienne, enfin la sienne. Celle d’un enfant qui a grandit dans l’incompréhension de tout ce qui l’entourait et qui pourtant trouvait un sens à être là. Ce sens n’était autre que le bonheur, l’euphorie d’ « être » tout simplement, de vivre, de découvrir le monde, de le questionner, de le dévorer et sans doute d’être dévoré par lui.
Encore aujourd’hui,
sur cette terrasse,
sous une pergola,
au milieu de la rythmique des grillons invisibles,
dans le jour qui se lève sur la Toscane sauvage,
dans la maison d’une amie ayant aussi traversée les sentiers battus de l’enfer,
ici même,
il y a longtemps et jusque maintenant;
je vibre.
Dans l’immensité d’instants qui me sépare de sa naissance il y eut de l’eau stagnante, bientôt croupie.
Accroupi au plus profond de ma tête j’ai attendu le moment de récupérer mon âme.
Il se pourrait que ce retrait soit la réaction a un évènement précis. Il se pourrait aussi qu’il en soit autrement. Il me faut, pour le savoir, revenir en arrière, avant les grands tourments, enfin avant l’absence. J’aurais aimé vous parler de mes vies antérieures mais je n’ai pas beaucoup plus de souvenirs de ces vies là que de l’actuelle. Allons à l’essentiel.